En 2011, la commune comptait 224 habitants.
Commune du canton de Montier-en-der, à 74 kilomètres de Chaumont, près du confluent de l'Héronne et de la Voire; population 466 habitants. Le territoire a 1606 hectares d'étendue. Ecart : le château, au confluent; les hameaux de Jurvilliers , de Laborde et de Hamtelle ; les fermes de Lachapelle-aux-Planches et de Flassignies.

La Grande Rue
Au nord de Lachapelle-aux-Planches est le grand étang de Lahorre, dont une partie appartient au département de l'Aube. Il y a encore l'étang de Pose-Echelles. En général le pays est marécageux et anciennement celui qui le parcourait rencontrait une multitude de ruisseaux qu'il passait à l'aide de planches jetées en travers, d'où la dénomination aux Planches , ajoutée aux noms de quelques localités du territoire.
D'ailleurs là, comme dans le bassin de la Voire presque entier, le manque de pierres obligeait à faire toutes les constructions en bois.
L'église, dédiée à la vierge en sa conception, a un desservant.

L'Eglise
En 1789, cette église, succursale de Droyes, faisait partie du doyenné de Margerie, au diocèse de Troyes ; la paroisse dépendait de l'élection de Troyes et ressortissait de la prévôté de Bar-sur-Aube, bailliage de Chaumont. La seigneurie appartenait, depuis le XVIIe siècle, à la famille de Thomassin.
D'après la légende de S. Berchaire, la première colonie du Der fut établie sur le territoire actuel de Puellemontier, dans Mansio de Manswiller que Wallide, femme de Waimer, donna au saint fondateur. Il y plaça sept jeunes filles qu'il venait, dit-on, de racheter de captivité, d'où l'on substitua au nom de Manswiller celui de Puellemontier (monasterium. Puellarum). La mère de Wallide fut la première abbesse de cette communauté qui, du temps même de Berchaire, comptait déjà soixante religieuses.
Il venait de la visiter quand il fût assassiné.
Quoi qu'il en soit de cette origine, un diplôme du roi Charles de l'an 856, confirmatif des possessions de l'abbaye du Der, constate l'existence de plusieurs manses à Puellemontier. Certiola était abbesse de Puellemontier en 1034. C'est la seule qui soit connue ; quelques années plus tard on renvoyait les femmes ; on ne dit pas pourquoi, et l'abbé Bruno, de montierender, établissait des religieux de sa communauté dans le couvent, du consentement de l'évêque.
Mais cette espèce de succursale ne prospérant pas, on la supprima bientôt et l'on réunit sa dotation à celle de la maison mère.
La seigneurie de Puellemontier, aliénée par les religieuses du Der pendant les guerres civiles, fut achetée par les Dehault de Sommevoire ainsi que celle de Longeville. Elle appartenait au commencement du XVIIe siècle, à un seigneur de la maison de Beurville, qui y fit construire le château encore existant.

Le Château
Ce château, dont les fossés sont baignés par la Voire, vint bientôt en la possession de la famille Thomassin, qui possédait encore la seigneurie à la révolution. Il est maintenant habité par le marquis de Meyronnet, maire de la commune, dont le père qui avait épousé en 1802, mademoiselle Thomassin, est mort à Paris en 1855. Son corps a été transféré à Puellemontier.
La famille de Meyronnet est originaire de Provence.