Harréville a pris le nom d'Harréville-les-Chanteurs en 1908.
En 2011, la commune comptait 280 habitants.
HARRÉVILLE , commune du canton de Bourmont, à 54 kilomètres de Chaumont, sur la Meuse. Population 621 habitants. Le territoire, qui est traversé par la route impériale n ° 74, a 1576 hectares d'étendue, sans autre écart que l'ancienne chapelle Saint-Joseph. Les habitants possèdent 424 hectares de bois ; ils ont des écoles pour les deux sexes, et celle des filles est dirigée par les sœurs de Portieux.
La Rue de la Mothe
L'église dédiée à S. Germain, a un desservant. Il est fait mention d'Harréville dans un titre de 904 mais il n'a pris d'importance que dans le siècle suivant lorsque l'abbé de Saint-Mihiel, Nanterre, y eut fondé un prieuré dans lequel il déposa le corps de S. Calixte pape et martyr, qu'il avait rapporté de Rome. Le prieur devint le seigneur, le décimateur et le collateur de la paroisse. Ses revenus étaient considérables ; mais le duc Réné II en fit affecter une partie à la mense de l'église collégiale de Lamothe.
Cependant, en 1739, à l'époque où Dom Delisle était pourvu du prieuré, ce bénéfice valait encore plus de douze cents livres. Dix ans plus tard, le prieuré d'Harréville fut réuni à l'abbaye de Saint-Mihiel.
La Grande rue
En 1789, sous le rapport spirituel, la paroisse dépendait du diocèse de Toul, doyenné de Bourmont. Les habitants qui habitaient la rive gauche du fleuve, et c'était le plus grand nombre, avaient pour paroisse l'église Saint-Germain, où l'on avait fondé une chapelle bénéficiaire en l'honneur de S Edme. La rive gauche était desservie par le prieuré.
Sous le rapport civil ,la population était divisée de même en Barisiens mouvants et non mouvants. Les uns ressortissaient du bailliage de Bourmont, les autres de celui de Saint-Thiébaut.
La Fonderie
Harréville a eu ses fondeurs de cloches; mais ce qui a donné à ce village une certaine célébrité, c'est la spécialité qu'il a toujours eue de fournir les chanteurs dits de Saint-Hubert, les vendeurs d'amulettes et d'images. Aujourd'hui il n'envoie plus guère dans les provinces que quelques porteurs de balles; mais il a conservé le nom d'Harreville-les-Chanteurs.