
L'Eglise
Elle fut construite en 1526 à la place d'une église qui aurait été érigée vers 1100.
Sous le coeur, on trouve une fontaine dite de Saint-Jean où l'on tempait les vêtements des enfants malades.

Le Pigeonnier

Le Lavoir
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Créancey

CRÉANCEY , commune du canton de Châteauvillain. Elle est située sur la rive gauche de l'Aujon, à 26 kilomètres de Chaumont, sur le versant d'une colline d'où sortent plusieurs sources.
Son territoire à 1462 hectares d'étendue, dont 184 hectares de friches communales. Le point culminant a 356 mètres d'élévation.
On rencontre sur ces hauteurs les fermes de Volargeau et de Bon-Air. On exploite à Créancey une couche de minerai de fer. Il y a sur le ruisseau de Volargeau quinze lavoirs à bras, deux lavoirs à machines sur la fontaine Hannaire et sur le ruisseau de Vauvion. Ces usines occupent treize ouvriers en temps ordinaire.
La commune de Créancey, qui possède 213 hectares de bois, à 5000 francs de revenus. Population 482 habitants.

Une vue du village
L'église, qui est sous l'invocation de la Nativité de la Vierge, à un desservant. - En 1789, cette paroisse dépendait du doyenné de Châteauvillain, évêché de Langres. Le chapitre de Châteauvillain nommait à la cure et prélevait toutes les dîmes.
La seigneurie était réunie à celle de Châteauvillain et faisait partie du duché; c'était une ancienne baronnie qui avait toujours appartenu à la maison de Châteauvillain.
Créancey dépendait de la généralité de Bourgogne et du bailliage de Châtillon-sur-Seine. Indépendamment de la seigneurie principale, il y avait encore, au XVIIe siècle, un arrière-fief dit de Senailly, possédé par divers particuliers de la paroisse et qui valait environ 200 livres de revenu. La baronnie était alors évaluée douze cents livres.

Carte de Cassini
Le 16 juin 1785, Créancey fut le théâtre d'un fait divers tragique. Vers trois heures de l'après-midi, un loup enragé venant des bois de Latrecey , poursuivi par plusieurs habitants du lieu, arrive aux vignes de Voulargeot . C'était un mâle énorme.
Sa première victime fût un vigneron de vingt neuf ans, Pierre BOUTEILLE, qui fût mordu à la cuisse, à la poitrine et au bras. A trois cents mètres, du côté de Créancey, qu'il gagna par les «trots » et «hurle –chien », il s'attaque à Nicolas POISSENOT , trente deux ans, femme Jean BOUTEILLE, lui déchire le visage entier et la tête. A la sonnerie du tocsin, tous accourent des vignes et des champs au village et s'y arment.
Le fauve approchait de Créancey, il mord à la cuisse et renverse Jean HUOT , dont les blessures n'auront pas de suites. Il effraie Nicolas DOUSSOT , à trois cent mètres au bout de la ville, et ne s'intéresse qu'à son chapeau. Antoine FEBURE , cinquante-quatre ans, alerté par les cris poussés des «Envers», lui lance sa fourche, ce qui détourne l'animal en direction des quartiers. La bête arrivée à la Louvière, néglige deux hommes mais s'attaque à Jeanne OUDOT cinquante et un ans femme BOGE , mais là encore la coiffe tombée fait diversion.
Un peu plus loin, il se rejette par la «Plante au pois» le bas du « Vaulandreu » vers la «côte» pour monter «le sentier aux canes» et gagner le dessus des vignes. La étaient cachées Anne ROUROT , cinquante huit ans, femme Mamès BOUTEILLE et ses deux filles Françoise veuve THIERROT et Anne . Le loup attaque la mère, la jeune veuve, avec dévouement, vient à son secours, elles sont blessées plusieurs fois toutes les deux.
Un peu plus loin il mord trente-cinq moutons et six porcs. Des coups de fourche et deux coups de fusil, l'un tiré par un garde chasse du duc de PENTHIEVRE et l'autre par l'instituteur de Latrecey en viennent à bout. Ce carnage coûta la vie à cinq personnes qui moururent de la rage dans les grandes souffrances.
Ce fait a été raconté, à la fin du registre de 1785 par le curé de Créancey D.TROUBLE repris dans l'histoire de Créancey de l'abbé FOISSEY et résumé à l'essentiel ici.

La plupart de mes ancêtres dans ce village étaient vignerons, tels les AUBRIOTt, les MOREL, les BOUTEILLE et les TRETON. La vigne était très importante ici, Créancey en comptait 128 hectares, en 1914, 50 hectares. Le vin était du Gamay et du Pinot. Le philloxéra détruisit toute la vigne.
A noter que Antoine BOUTEILLE, lui aussi vigneron, né à Créancey le 16 janvier 1782, fut tué avec les troupes napoléonienne à Pampelune en Espagne le 9 janvier 1808 à l'âge de 25 ans, il avait le grade de caporal.
Situation
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Haut de page
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Début |
Fin |
AUBRIOT |
1627 |
1907 |
AUBRY |
1625 |
1777 |
BASSIN |
1698 |
1698 |
BOICHOTE |
1670 |
1759 |
BOUTEIL |
1660 |
1692 |
BOUTEILLE |
1640 |
1890 |
BRETON |
1664 |
1739 |
CHAMPAGNE |
1882 |
1882 |
CHENERY |
1660 |
1660 |
CORNIBERT |
1698 |
1770 |
DIDELOT |
1615 |
1685 |
DROUOT |
1736 |
1779 |
DU GOY |
1660 |
1711 |
DUGOIS |
1736 |
1777 |
DUPATIS |
1650 |
1718 |
DUPATY |
1630 |
1765 |
GIRARDEL |
1670 |
1729 |
GUERE |
1650 |
1696 |
GUEREY |
1668 |
1763 |
GUERITE |
1642 |
1710 |
GUERREY |
1678 |
1849 |
GUIOT |
1672 |
1711 |
HUSSON |
1710 |
1710 |
LAURENT |
1640 |
1691 |
LE VERD |
1686 |
1747 |
LEVERT |
1650 |
1692 |
MALLOIRE |
1640 |
1773 |
MARTIN |
1655 |
1677 |
MOREL |
1670 |
1907 |
d'ONJOT |
1710 |
1710 |
PELLETIER |
1614 |
1695 |
PICARD |
1667 |
1742 |
POTHENOT |
1650 |
1695 |
RÉMOND |
1670 |
1781 |
RIOTOT |
1650 |
1672 |
RIOTTOT |
1620 |
1851 |
ROSSIGNOL |
1711 |
1711 |
ROUROT |
1640 |
1820 |
ROUX |
1640 |
1670 |
TEVENIOT |
1630 |
1658 |
TOMASIN |
1684 |
1684 |
TRETON |
1684 |
1854 |
VIGNOT |
1668 |
1742 |
VINIOT |
1719 |
1780 |
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Vue Générale
Le Monument aux Morts |