Ormoy sur Aube
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Le village où sont nés ma mère Germaine CHAMPAGNE et mon grand-père Octave CHAMPAGNE qui était Charon |
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La famille CHAMPAGNE s'est établi à Ormoy vers 1764 après le mariage de de mon ancêtre Nicolas CHAMPAGNE (sosa 192) de Dancevoir avec Jeanne GOUTHIERE le 6 février 1764, leur petit fils Nicolas CHAMPAGNE (sosa 48) disparaitra mystèrieusement vers 1837, sa femme Françoise POSSENOT (sosa 49) et ses enfants ne sachant ce qu'il est devenu, mention étant faite dans diffèrents actes de mariage et de décès.
Aujourd'hui, la commune est constituée des villages de Latrecey et d'Ormoy-sur-Aube distants de 4 km . En 2011, les 2 communes réunie comptait 303 habitants.
Ormoy-sur-Aube , commune du canton de Châteauvillain sur la rive droite de l'aube, à 31 kilomètres de Chaumont. Son territoire a 1854 hectares d'étendue ; au sud est la ferme de Bellevue , sur la limite du département et le hameau de Villiers-les-Convers , sur un ruisseau qui grossit l'aube. Un autre ruisseau, qui traverse la commune dont il prend le nom et qui va aussi se jeter dans l'aube, fait tourner deux moulins ; enfin au nord, sur l'aube, est un troisième moulin et la forge qui emploie une dizaine d'ouvriers. Population 332 habitants ( en 1858) qui possèdent 192 hectares de bois.
L'église, dédié à S.Martin, a un desservant.
En 1789, Ormoy, de la généralité de chalons, élection de Bar-sur-Aube, bailliage et prévôté de Chaumont, appartenait à la maison de Montagon. La cure, qui dépendait de l'évêché de Langres, doyenné de Châtillon-sur-Seine, était à la collation de l'abbé de Molême. Il n'est fait de mention de cette paroisse avant le XI° siècle.
Elle est désignée dans les chartes latines sous le nom de Ulmetum. Le fief Ormoy dépendait de la châtellerie de La Ferté. Le premier seigneur connu est Boson qui , en 1174, donna aux moines de Clairvaux, du consenytement de Benceline, sa femme, « ut de hoc quod excolunt extrâ divisiones suas in finagio villoe et quantum excolere ibidem poterunt una Karrula in tribus temporibus quoe saysons vocant immunes sint a decima. » Il y ajoute le droit d'acheter et de posséder au même titre que les vendeurs. Boson vivait encore en 1220. Mais dix ans plus tard, Jehan, son fils, était seigneur. Celui-ci avait épousé Aalis. Il en eut sans doute une fille qui épousa Pierre de Jaucourt et lui transmit l'héritage paternel, car Pierre, le fondateur de la maison de Dinteville, était en même temps seigneur d'Ormoy et de Dinteville. Érard, fils cadet de Pierre, eut Ormoy en partage ; mais déjà la seigneurie, qui fut possédée successivement par diverses familles, était démembrée et jusqu'à la suppression des droits féodaux, elle est restée pour ainsi dire dépendante de celle de Dinteville.
Le possesseur de cette dernière seigneurie avait, par exemple, le droit d'usage dans tous les bois d'Ormoy pour le chauffage de sa maison, celui d'y prendre le bois de charpente pour son château et les fouages pour chauffer son four et sa tuilerie. Il pouvait en tous temps faire chasser à Ormoy à cor et à cri comme aussi y faire paître le bétail de sa maison. Il avait encore le droit de mouture au moulin, sans rien payer, et pouvait dégrainer tout le grain qui était dans la trameure , excepté celui du seigneur du lieu.
En 1509, Simon, baron de la Rue , gentilhomme limousin, qui était venu s'établir en Champagne en 1499, était seigneur d'Ormoy et c'est lui qui a fait reconstruire le château ruiné pendant les guerres civiles. Nicolas, son fils qui épousa une Chastenay, lui succéda. Mais bientôt cette seigneurie passa aux Montagon, qui la possédaient encore à la révolution. Le château est bien conservé.
Texte tiré de La Haute-Marne ancienne et moderne
Par Émile JOLIBOIS paru en 1858
Mon arrière grand-père Eugène FOISSEY (1866-1923) après avoir été meunier à Illoud, vint s'installer à Ormoy avec femme Marie Françoise MARCHAL (1870-1953) et enfants et devint le métayer de la ferme du château
De gauche à droite : Louise NEIDINGER (cousine de Bourmont)
Marcelle ( ma grand mère) , Alice , Lucie , et Jeanne FOISSEY
Souvenir du 21 avril 1913 à Gevrolles carte postale adressée à Mademoiselle Louise NEIDINGER, Bourmont, Haute-Marne
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Autres Cartes
le village possede 2 lavoirs; une fontaine extérieure couverte en bâtière leur offre une eau abondante. Le premier, au bas de la rue de la Fontaine, est éclairé par 3 baies en demi-lune; on admire le reflet de l'une d'elles dans l'eau du bassin ainsi que le cordon d'auges qui le cerne. L'autre, à la sortie nord, présente un cintrage d'entrée muni de solides pierres s'appuyant sur la clé de voûte.
Au centre du village, traversé par un ruisseau qui grossit l'Aube, se dresse l'église romane Saint-Martin du 18ème siècle.
