Les Vosges

et ses villages


Localisation et histoire des villages

ACCEUIL VOSGES

Donrémy-la-pucelle

Neufchateau

Remiremont

Sauville
St Pierre les Massigny
Vrécourt

 


Religieuse de Remiremont vers 1718

 

La Gare

La Gare

Le Collège

Volontaire

 

Remiremont

Le nom de Remiremont dérive du latin Romarici mons , le « mont de Romaric ». Romaric était un noble de la cour d' Austrasie à Metz , qui abandonna les affaires de cour pour la vie monastique, sous l'influence d' Amé de Remiremont , moine prédicateur disciple de saint Colomban . Ils fondèrent vers 620 deux monastères sur le mont Habendum que possédait Romaric , l'un d'hommes, et l'autre au sommet de femmes. Saint Romaric vécut pendant trente ans dans cette abbaye du Saint-Mont , jusqu'à sa mort en 653

 

L'abbaye suivait une règle approuvée par Louis le Débonnaire et publiée en 816 au concile d'Aix-la-Chapelle . Elle fut transférée au pied du Saint-Mont pour favoriser le peuplement et améliorer la sécurité de la communauté, occasionnant ainsi le développement de Remiremont .

Peu à peu, le monastère d'origine devint une communauté de chanoinesses , séculière et féodale, le Chapitre de Remiremont , réservé aux jeunes filles de la haute noblesse. Une cinquantaine de nobles dames y vivaient richement car l'abbaye avait de nombreuses possessions et l'abbesse avait rang de princesse du Saint-Empire romain germanique . Au xv e  siècle, les ducs de Lorraine établirent leur suzeraineté sur le chapitre, prenant le titre de comtes de Remiremont .

Michel de Montaigne , qui s'arrêta à Remiremont en 1580 , lors de son voyage en Italie et en Allemagne , relate dans son journal de voyage que l'abbesse et les chanoinesses lui firent le plus aimable accueil et lui envoyèrent des artichauts, des perdrix et un baril de vin.

Vue de Remiremont en 1826

Pendant la guerre de Trente Ans , l'Abbesse Catherine de Lorraine , fille du duc Charles III de Lorraine , fit preuve d'initiative et de courage. En juillet 1638 , lors du siège de Remiremont par les Français commandés par Turenne , avec ses chanoinesses, elle entraîne la population de Remiremont et en quelques heures les trois brèches ouvertes par les canons français dans les murs de la ville se trouvent réparées.

Auguste Digot dans son Histoire de la Lorraine en fait le récit : … le sieur de la Jonchette, gouverneur d'Épinal, avait engagé le vicomte (Turenne) à se diriger sur Remiremont, pour y rétablir l'autorité du roi. Il disait que la ville ne pouvait tenir plus d'une demi-journée… Turenne chargea La Jonchette d'attaquer Remiremont, et le siège commença le 2 juillet. Il n'y avait que trente soldats dans la place, mais les bourgeois avaient pris les armes, avec la résolution de se bien défendre. Le 3,le marquis de Ville parvint à s'échapper et gagna les montagnes, où il tâcha de rassembler du monde pour secourir les assiégés. La Jonchette ordonna deux assauts, fut repoussé avec pertes et dressa une batterie, qui ouvrit, en peu d'heures, une brèche large de vingt pas. Comme les soldats et les bourgeois n'étaient pas en état de garder les murailles et d'exécuter les ouvrages indispensables pour empêcher l'ennemi de pénétrer dans les rues, le commandant lorrain mit les femmes en réquisition ; elles refusèrent de sortir de chez elles ; mais la princesse Catherine, qui se trouvait heureusement dans la ville, accourut, avec les chanoinesses, et donna l'exemple de l'obéissance et du travail. À ce spectacle, chacun, voulut mettre la main à l'œuvre, et le dégât fut promptement réparé. Le 5 juillet, une compagnie de cavalerie lorraine, venant de la Franche-Comté, réussit à se jeter dans Remiremont ; le marquis de Ville y fit entrer cent cinquante hommes d'infanterie, et les Français, rebutés par l'opiniâtre résistance des assiégés, décampèrent, le 8, après avoir perdu plus de 700 hommes : tués, blessés ou prisonniers .

Jacques de Huvé, capitaine châtelain de la ville et du comté de Fontenoy-le-Château à la tête des sujets de sa capitainerie participa glorieusement à la lévée du siège.

Rue de la Franche Pierre

À la Révolution française  : le 7 décembre 1790 , l'église abbatiale fut fermée après onze siècles d'existence.

La dernière abbesse, La Comtesse de Gourcy -Droiteaumont fut massacrée avec plusieurs chanoinesses pendant la Révolution .

Ancien Palais Abbatial

Pendant quelques années, la ville de Remiremont s'appela Libre-Mont.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 .

Vers 1801 des Juifs s'installèrent à Remiremont . Ils venaient des pays de l'Est et d'Alsace ; leur nombre ne cessa de s'accroître jusqu'en 1881. Ils exerçaient les métiers de fabricant de tissu, boucher, marchand de bétail, de chiffons.

 

La Synagogue

La synagogue construite dans un style orientaliste a été inaugurée en 1873, et l'année suivante la communauté de Remiremont devient le siège d'un rabbinat alors qu'elle dépendait précédemment du rabbin d'Epinal. A la Libération, seulement une demi-douzaine de familles rescapées de la Solution finale reviennent à Remiremont. De ce fait la synagogue est vendue à un particulier et détruite. Ses seuls vestiges visibles se trouvent actuellement à la synagogue-musée de Bruyères et les bancs des fidèles servent dans l'oratoire de la synagogue d'Épinal.

Quarante-et-un juifs romarimontains périrent lors de la Shoah . La présence d'un important cimetière israélite atteste de l'importance de la communauté juive pendant plus d'un siècle.

Caserne 15éme Chasseurs

Après la guerre franco-prussienne de 1870 , un fort fut érigé au-dessus de la ville, le fort du Parmont. Il est ouvert en 1876 après 2 ans de travaux. Durant la Seconde Guerre mondiale , il tombe aux mains de l'armée allemande le 18 juin 1940. Après cette guerre, il sera utilisé jusqu'en 1960 par l'armée américaine comme dépôt de munition. Laissé a l'abandon, il est restauré depuis 2005 par des bénévoles.

Quartier d'Artillerie

La ville fut libérée le 23 septembre 1944 . Les troupes américaines sont arrivées ce jour là par la route qui s'appelle aujourd'hui rue des États-Unis.


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Début

Fin

DANI

1774

1774

GRANDCOLIN

1774

1774

MARCHAL

1821

1821

OLRY

1783

1783

ORY

1774

1821

 


Autres Cartes

La Grande Rue

La Grande Rue-Jour de Marché

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